Espérons
que ce couple nouvellement constitué mènera à bien cette tentative de
reproduction presque tardive…
Vendredi 14 mai : L'attente
récompensée
Quel plaisir de voir en début d'après midi 8Z apporter
un poisson. Aussitôt 02
se lève et
se positionne à son côté. Elle commence à manger pendant que le mâle fait
la sentinelle. Lorsqu'elle réussit à arracher un
petit morceau tendre, elle s’incline lentement vers le fond du nid pour
donner la becquée. Ceci se fait
une, deux ou trois fois au maximum, pour le nouveau né. Après ce nourrissage
sur le nid, le mâle s'envole se percher avec le reste du poisson, dans
le groupe de quatre Pins, face à l’Observatoire. Il termine son repas, se repose un
moment avant de descendre sur la rive, nettoyer ses pattes et se
rafraîchir.
Patience
encore pour connaitre le nombre de jeunes.... Le couple de grèbe huppé
couve maintenant assidûment sur l'étang. Le transport des jeunes
poussins sur le dos, spécifique à cet oiseau, sera peut être
prochainement une attraction supplémentaire de ce site passionnant.
Lundi
17 mai : week-end riche en naissances…
A peu près dans
le même temps que "02" et "8Z", les occupants du nid N° 7 et ceux du nid sur
le pylône THT ont vu naitre leur premier poussin.
Trois autres
couples de la forêt domaniale d'Orléans ont rejoint le groupe des adultes
nourriciers au cours du long week-end de l'Ascension, ce qui porte
actuellement à onze le nombre de nids berceaux d'une couvaison réussie,
celui du pylône inclus.
Cette couvaison
se poursuit sur cinq autres nids, dont celui du vieux chêne, mais elle s'est
malheureusement interrompue avant son terme sur le seizième nid
occupé dans la forêt domaniale.
De nombreuses
heures d'observations permettent de déduire que c'est l'arrivée très tardive
du mâle qui occupait ce nid l'an passé et son comportement qui sont les
causes probables de cet échec.
Ayant été précédé
depuis environ trois semaines par un jeune mâle de quatre ans qui s'était
normalement accouplé avec son ancienne femelle, il a réussi, après plusieurs
jours passés en concurrence avec ce rival, à l'évincer et à reconquérir son
nid. Malheureusement, la couvaison était déjà commencée depuis plusieurs
jours et il a refusé d'y apporter sa contribution.
Malgré les
nombreuses perturbations engendrées tout d'abord par les conflits entre ces
deux prétendants à la propriété du nid, puis par les nombreuses tentatives
d'accouplement infructueuses de son ancien mâle visiblement décalé dans son
processus de reproduction, la femelle a tenté quand même d'assumer seule
l'incubation de ses œufs.
Ayant été par la
suite apparemment assez peu nourrie par son partenaire frustré qui semblait
s'absenter très longuement, elle vient finalement de renoncer après plus
d'un mois d'une couvaison en solo vouée à l'échec et harassante pour elle.
Elle trône
souvent maintenant sur le perchoir du nid, paraissant en petite forme
physique et quémandant sans relâche des poissons que le mâle paraît toujours
lui apporter avec assez de parcimonie…
On sait
maintenant que "8V" et "8R", qui forment le couple le plus précoce de la
forêt, élèvent trois jeunes. Agés de presque trois semaines, ils sont à
présent bien visibles quand ils se déplacent ou se dressent sur leur nid.
Sur le nid
visible de l'observatoire, "02" continue à protéger et réchauffer ses
poussins, entre deux becquées et quelques vols d'attaques virulentes
vis-à-vis des corneilles quand elles s'approchent trop près de son nid. On
peut noter que peut-être à cause de l'agressivité des balbuzards, les
corvidés ont apparemment renoncé à se reproduire dans le nid qu'ils avaient
construit en partie sommitale d'un gros pin tordu situé à environ 80 mètres sur la gauche du
nid des rapaces.
Lundi 24 mai : combien sont-ils ?
Il faut attendre
encore quelques jours pour voir se dresser au dessus du nid la tête du (ou
des) poussins élevés par "02" et "8Z". De plus, les adultes s'ingénient à ce
stade de la reproduction à renforcer la hauteur du rempart de protection que
constituent pour leurs petits les branches périphériques du dessus de
l'aire, ce qui retardera encore un peu cette observation.
A la façon dont
la femelle donne ses becquées, ont peut actuellement seulement supposer
qu'elle nourrit à minima deux jeunes…
Stoïquement, elle
les protège des rayons du soleil, déjà très ardent ces derniers jours.
Bec entrouvert pour lutter
elle-même contre la chaleur, elle présente son dos à l'astre et suit sa
rotation, offrant ainsi une ombre salvatrice à ses poussins recroquevillés
sous son corps.
Leur croissance
doit être bonne car "8Z" paraît toujours aussi efficace dans
l'approvisionnement en proies. Le 20 mai par exemple, deux apports de
poisson se sont succédés en début d'après-midi à une heure d'intervalle… Un
éventuel excédent reste alors sur le nid pour un prochain nourrissage.
Près de la rive
de l'étang, le couple de grèges huppés qui a construit son nid sur une
souche à droite de l'observatoire continue à couver assidument. Trois œufs
ont été aperçus ce jour lors d'une relève.
Encore plus près,
c'est un couple de foulques qui s'affaire actuellement à l'apport d'herbes,
également sur une souche émergeante.
Espérons que les orages
annoncés prochainement ne feront pas monter significativement le niveau de
l'étang, réduisant ainsi leurs efforts à néant comme ce fut le cas l'an
passé pour certains de ces oiseaux.
A noter également
que depuis plusieurs jours, quelques canards fuligules Milouin et Morillon
en plumage nuptial se font admirer sur l'étang.
Vendredi 28 mai : ils sont au moins
deux !
Des mouvements
sporadiques sont maintenant détectables à travers les branches périphériques
supérieures du nid visible de l'observatoire et aujourd'hui, en début
d'après-midi, ce sont deux petites têtes qui ont pu être observées se
dressant simultanément.
Réclamant la
becquée, les jeunes ont été nourris peu après par "02", avec un poisson
resté à disposition sur l'aire. Il s'est confirmé que ce nourrissage
concernait bien deux jeunes. La présence d'un troisième n'ayant pas
participé à cette distribution de nourriture est toutefois possible et
constituerait une future agréable surprise…
Toujours aussi
vigilante, la femelle reste en permanence près de ses poussins, souvent
postée sur le bord du nid, dos au soleil.
Entre deux
apports de poissons, "8Z" apporte parfois une branche sur l'aire, et se
repose sur un de ses perchoirs favoris autour de l'étang.
A distance du
couple voisin de grèbes huppés, le couple de foulques commence maintenant à
couver sur le nid construit sur une souche située près de la rive de
l'étang, juste devant l'observatoire.
Après l'avoir poursuivie rapidement pour un accouplement sur une autre
souche, le mâle est venu remplacer la femelle pour couver. Avant de se
coucher, il a lissé les plumes de son ventre, probablement pour en éliminer
les gouttelettes d'eau et ne pas mouiller l'œuf ou les œufs déjà pondu (s).
Mercredi 2 juin : bonne surprise,
ils sont trois !
En milieu
d'après-midi aujourd'hui, et alors que deux petites têtes étaient
parfaitement visibles sur la gauche de son nid, la femelle "02" s'est mise à
donner la becquée à un troisième poussin, à peine aperçu sur la droite de
l'aire.
Peut-être déjà
bien nourris d'une précédente becquée, les deux autres jeunes n'ont pas
cherché à bénéficier de ce nourrissage.
Peu après, le
mâle "8Z", qui se reposait sur un de ses perchoirs habituels, est venu nous
gratifier du spectacle d'un bain pris avec énergie près de la rive gauche
opposée à l'observatoire.
A noter que sur
le nid N° 7, trois jeunes ont été également récemment observés
simultanément.
En forêt
domaniale d'Orléans, 12 autres nids contiennent aussi des jeunes, alors que
la couvaison se poursuit sur celui du vieux chêne.
Sur l'étang du
Ravoir, un poussin est déjà né sur le nid de grèbes huppés situé sur la
droite de l'observatoire.
Tout d'abord,
c'est une petite tête rayée de noir et blanc qui a été visible, sortant par
instants des plumes du dos de l'adulte couché sur le nid.
Lorsque celui-ci
s'est relevé un peu plus tard, le poussin avait rejoint les trois œufs
visibles non encore éclos. A ce moment et encore maladroit, il a
malheureusement glissé de son nid et est tombé à l'eau.
Déjà apte à nager, ce n'est qu'après plusieurs tentatives qu'il a réussi
péniblement, minuscule, à escalader la souche et à reprendre sa place dans
le plumage protecteur de l'adulte, resté apparemment indifférent à ses
difficultés…
Mardi 8 juin : spectacle familial
gratifiant…
A l'évidence très
bien alimentés, les trois jeunes grossissent et sont maintenant bien
visibles quand ils se dressent ou s'approchent des bords du nid, notamment
en reculant pour éjecter leurs fientes.
Peut-être pour
leur éviter à ce moment de basculer dans le vide, la femelle "02" s'active
fréquemment et avec énergie à réorganiser les branches qui constituent un
rempart de protection en périphérie du nid. Elle le renforce même souvent
par de nouveaux apports…
Il est amusant
d'observer que probablement par mimétisme, les jeunes eux-mêmes s'essayent
déjà à déplacer quelques menues branches.
Toujours très
vigilante, "02" reste la plupart du temps à côté de ses petits, mais se
permet maintenant quelques courtes absences, notamment quand le mâle est
présent, pour aller se dégourdir les ailes ou se rafraîchir et s'abreuver
rapidement près d'une rive de l'étang.
Toujours aussi
efficace à la pêche et dévoué à sa progéniture, le mâle "8Z" apporte le plus
souvent maintenant de belles proies entières sur le nid. Perché à distance,
il attend ensuite que "02" ait fini de donner la becquée pour revenir
récupérer ce qui reste du poisson et manger à son tour.
A noter que les
bergeronnettes grises ne se manifestent plus depuis longtemps autour de
l'aire des balbuzards. Il est possible qu'un incident ou une prédation ait
interrompu la reproduction qu'elles avaient à l'évidence entamée début avril
dans une loge à l'intérieur du nid des rapaces…
Finalement, le couple de grèbes huppés qui couvait sur une souche à droite
de l'observatoire a vu naître, ou survivre, deux poussins. On les voit
fréquemment maintenant, juchés sur le dos d'un adulte, se faire nourrir par
l'autre qu'ils sollicitent par des pépiements incessants.
Mercredi 16 juin :
‘’8Z’’ très sollicité…
Avec trois jeunes
en pleine croissance et la femelle ‘’02’’ à nourrir, le mâle ‘’8Z’’ est
contraint de partir assez fréquemment pêcher. Toutefois, sa capacité à
attraper de beaux poissons lui permet souvent de bien ‘’rentabiliser’’ ses
expéditions et d’assurer avec efficacité son rôle de pourvoyeur de proies…
Ce fut notamment
le cas le dimanche 13 juin quand, vers 14H00, et pratiquement sans aucun
battement d’ailes, il a d’abord pris longuement de l’altitude au dessus du
site, utilisant avec efficacité les ascendances d’air chaud. Déclenchant
ensuite une longue descente glissée pour se diriger apparemment vers
la Loire, il est revenu quarante minutes plus tard,
lourdement lesté d’une carpe qu’il a commencé à consommer dans un pin proche
du nid. Ayant souvent du mal à stabiliser cette imposante proie sur la
branche morte qui lui servait de perchoir (voir vidéo faite en digiscopie),
il en a prélevé sa part avant de l’apporter une heure plus tard sur le nid,
garantissant ainsi un ou plusieurs substantiel (s) repas à sa progéniture et
à ‘’02’’.
Ce n’est ensuite
qu’en soirée qu’il est à nouveau reparti pêcher.
Les trois jeunes
grossissent donc rapidement et sont maintenant bien visibles au hasard de
leurs mouvements et déplacements sur le nid, que leurs ailes déjà très
longues rendent maladroits.
Les plumes du
dessus de leur corps et de leurs ailes brunissent. On y discerne déjà les
lisérés clairs qui les bordent, caractéristique propre aux juvéniles.
Très protectrice,
la femelle ‘’02’’ ne les quitte que rarement, et seulement pour se toiletter
rapidement dans un pin proche ou pour effectuer de temps en temps un nouvel
apport de branche ou d’herbe sur son nid.
Sur le nid du
vieux chêne, la couvaison qui avait commencé tardivement vient de se
concrétiser par la naissance d’un ou plusieurs poussin (s), ce qui porte à
quinze le nombre de nids connus sur lesquels la reproduction paraît se
dérouler cette année normalement en forêt domaniale d’Orléans.
D’apparitions assez rares habituellement sur l’étang du Ravoir, deux couples
de grèbes castagneux y font entendre depuis quelques temps les trilles de
cris aigus qui les caractérisent. L’un d’eux est même en train de construire
un nid d’herbes parmi les piquets, assez loin devant l’observatoire.
Espérons que ces jolies petites boules de plumes flottantes vont persévérer
et arriveront à mener à bien une reproduction…
Samedi 19 juin : un balbuzard
juvénile déjà volant en forêt domaniale d’Orléans!
Environ 53 jours
après la détection d’un des tous premiers nourrissages sur le nid de ‘’8R’’
et ‘’8V’’, deux observatrices passionnées nous ont indiqué avoir observé ce
jour en matinée un des trois jeunes élevés très précocement par ce couple
déjà perché dans un pin proche de celui qui porte le nid.
Les deux autres
jeunes de la fratrie, bagués comme lui il y une dizaine de jours par Rolf
Wahl, devraient rapidement l’imiter.
Sur l’étang du
Ravoir, à notre arrivée cet après-midi vers 15H00, le mâle ‘’8Z’’ ne
paraissait pas très sensible aux cris de sollicitation d’apport de
nourriture que poussait sur le nid la femelle ‘’02’’. A sa gorge bien
gonflée, on voyait qu’il avait dû prendre une bonne part du précédent
poisson apporté. Il semblait reprendre des forces, perché dans le gros pin
tordu situé sur la gauche du nid, se toilettant de temps en temps.
Ce n’est qu’à
16H15, après s’être ‘’allégé’’ trois fois en aspergeant copieusement les
branches situées derrière lui, qu’il s’est décidé à partir, encore une fois
apparemment en direction de la Loire.
Il n’est revenu
qu’à 19H00, lesté d’un poisson de taille moyenne qu’il a déposé entier sur
le nid. A noter que le débit et la turbidité du grand fleuve ont rapidement
augmenté ces derniers jours à cause des fortes pluies, ce qui explique
peut-être son apparente longue quête d’une proie…
Pendant son
absence, ‘’02’’ s’est évertuée à entretenir le nid, en apportant deux
branches et deux touffes d’herbe.
Sur les deux
poussins qu’avait vu naître le couple de grèbes huppés sur le nid situé sur
la droite de l’observatoire, un seul a visiblement survécu. Il a déjà bien
grossi et on peut le voir de
temps en temps passer en nageant derrière un adulte, auquel il sollicite de
la nourriture en pépiant longuement.
A cause des pluies, le niveau de l’étang s’est un peu élevé, ce qui semble
avoir interrompu les velléités de reproduction du couple de grèbes
castagneux, dont le nid en construction est maintenant à la limite de
l’immersion. Ils sont restés invisibles pendant notre présence…
Samedi 26 juin : il fait chaud
sur le nid !
Alors que les
jeunes élevés par ‘’8R ‘’ et ‘’8V’’ sont maintenant tous les trois volants
depuis plusieurs jours, ceux de ‘’02’’ et ‘’8Z’’ continuent leur croissance
sous un soleil redevenu ardent ces derniers jours.
Ils sont déjà
âgés d’environ six semaines et leur plumage est maintenant suffisamment
élaboré pour les protéger de la pluie et des rayons du soleil. Aux
heures les plus chaudes de la journée et comme les adultes, ils ouvrent de
surcroît le bec pour mieux lutter contre l’élévation de température
corporelle.
Bien souvent, un
seul arrive à bénéficier de l’ombre que leur mère tente encore avec
abnégation de leur prodiguer, ailes semi-écartées et dos au soleil…
Elle est toujours
très présente et protectrice, mais s’autorise néanmoins à nouveau des
séances de baignade près de la rive gauche de l’étang, en face de
l’observatoire. Ne perdant probablement pas de vue le nid pendant ses
ablutions, elle revient rapidement se sécher ensuite près de sa progéniture.
Quand à ‘’8Z’’,
il continue à assurer sans faillir l’apport de belles proies, entre deux
périodes de repos bien mérité…
D’âge à peu près
équivalent à celui de leurs congénères de l’étang du Ravoir, trois beaux
jeunes grossissent également sur le nid n° 7.
A noter qu’il a
pu être vérifié récemment grâce à la lecture de sa bague que la femelle qui
avait été observée en compagnie du mâle sur ce nid n° 7 du 2 au 8 mars était
bien celle qui avait rejoint l’an dernier un autre jeune mâle sur un nid en
Sologne de l’est (voir infos du 2 au 11 mars). Elle élève actuellement un
seul jeune sur ce nid solognot, en partenariat avec ce même jeune mâle
qu’elle a retrouvé après sa visite en forêt d’Orléans.
Cette
vérification confirme que la mobilité de certains oiseaux peut être
importante quand ils sont encore sans partenaire à leur retour de migration.
Par le passé, d’autres observations ont mis en évidence que ces champions de
l’endurance en vol peuvent également parcourir facilement de longues
distances tout au long de la saison de reproduction, quand ils sont en
recherche d’un site et (ou) d’un partenaire de reproduction…
Sur l’étang du
Ravoir, le couple de foulques qui couvait près de la rive juste devant
l’observatoire élève maintenant deux poussins. Ils suivent en nageant les
adultes pour se faire nourrir, entre deux périodes de repos qu’ils passent
couchés soit sur leur nid de naissance, soit sur une autre souche proche de
la rive.
Fait probablement
très rarement ou jamais observé sur l’étang, une cane de Fuligule Milouin a
été aperçue à différentes reprises avec plusieurs petits canetons qui
apparaissaient dans les herbes bordant la rive gauche opposée en face de
l’observatoire.
A noter également que les récentes montées de niveau de l’étang ont eu
raison de l’ébauche de nid qu’un couple de grèbes castagneux avait
construite loin au milieu des piquets en face de l’observatoire…
Lundi 28 juin : ils sont
individualisés !
Comme six autres
congénères aujourd’hui, dont ceux du nid N° 7, les trois jeunes du nid
visible de l’observatoire ont été équipés ce matin par Rolf Wahl de deux
bagues d’identification.
En plus de la
bague métallique fournie par le C.R.B.P.O (Centre de recherche sur la
biologie des populations d’oiseaux), Rolf leur a posé comme d’habitude une
bague en PVC de couleur orange, gravée en noir d’un code spécifique à deux
caractères. Il a ensuite mesuré la longueur de leur aile pliée, celle de
leur bec (de la cire jusqu’à son extrémité), avant de les peser.
45 jours après
l’observation sur le nid des tous premiers nourrissages, ces trois jeunes
oiseaux étaient magnifiques et
paraissaient bien alimentés, ce qui n’est pas surprenant quand on connaît
l’efficacité de ‘’8Z’’ en tant que mâle nourricier…
A ce stade et
compte tenu des caractéristiques morphologiques constatées lors de cette
séance de baguage, on peut seulement supposer que ‘’2B’’ (aile pliée de 388 mm, bec de 32 mm et poids de 1,780 Kg), et ‘’2D’’ (aile
pliée de 383 mm,
bec de 31 mm,
et poids de 1,860 Kg)
sont des femelles. ‘’2C’’ (aile pliée de 340 mm, bec de 28 mm, et poids de 1,620 Kg), paraît être un
mâle.
Il sera peut-être
possible dans quelques jours de confirmer ces premières hypothèses,
notamment quand les caractéristiques de leur plumage seront encore mieux
affirmées.
Il ne leur reste
plus maintenant qu’à se préparer à l’envol. Espérons qu’il sera cette année
effectif d’ici une dizaine de jours pour le premier d’entre eux…
Evidemment
présente à l’arrivée de l’équipe de baguage, la femelle ‘’02’’ a longtemps
volé au dessus du site en poussant des cris d’alarme, avant d’aller se
percher dans un arbre mort situé sur la rive de l’étang opposée à celle du
nid, puis de revenir plus tard ponctuellement près de ses jeunes sur le nid.
Précisons qu’à ce
stade, ils sont déjà habitués à ce que leur mère s’absente du nid, ce
qu’elle fait de plus en plus longtemps car ils ne nécessitent plus une
protection rapprochée, et peut-être aussi pour accélérer leur émancipation.
Quand à ‘’8Z’’,
il n’est apparu qu’en dernière partie d’intervention. Assez peu téméraire,
il a quand même esquissé quelques vols en piqué pour essayer d’impressionner
le grimpeur, mais sans oser s’en approcher de très près… Il a fini lui aussi
par aller se percher au sommet d’un pin cassé sur la rive opposée pour
attendre le départ de l’équipe de baguage.
Jeudi 1er juillet :
préparation à l’envol …
La chaleur est
accablante mais elle n’empêche pas les jeunes du nid visible de
l’observatoire de faire quelques exercices de battements d’ailes, face au
vent quand il souffle assez fort. Leurs mouvements sont encore un peu
désordonnés et manquent de puissance pour les faire s’élever au dessus du
nid, mais ils amorcent déjà quelques petits sauts sur place.
Entre ces
exercices, ils attendent, bec ouvert sous le soleil, les apports de proies
que ‘’02’’ continue à leur distribuer elle-même.
Visiblement bien
nourris, ils sont restés silencieux lorsque ‘’8Z’’ a apporté un nouveau
poisson ce jour à 17H30. L’un d’eux n’a même pas participé à la becquée
donnée ensuite par la femelle.
Sur certains
autres nids, des jeunes d’âge à peu près équivalent passent maintenant
beaucoup de temps à crier pour quémander une nourriture probablement
dispensée avec moins de générosité et régularité par des mâles nourriciers
jeunes ou moins zélés…
Mauvaise nouvelle
par ailleurs émanant du nid du vieux chêne, sur lequel l’élevage d’une
nichée débutée tardivement s’est probablement interrompu de façon tragique.
Non visité depuis
quelques temps, ce nid, sur lequel un nourrissage de jeune (s) avait encore
été constaté le 18 juin, était visiblement désert aujourd’hui en deuxième
partie d’après-midi sous un soleil particulièrement ardent. Seule la femelle
a pu être observée plus tard en soirée, mais elle est restée perchée dans un
arbre sans venir sur le nid, comportement inconcevable si des jeunes d’une
quinzaine de jours y avaient été présents encore vivants…
Rien ne permet pour le moment de déterminer qu’elle est la cause de cet
échec (prédation, dérangement (s), disparition du mâle, mortalité du ou des
jeunes, etc…). Des investigations seront menées dans les jours prochains,
notamment pour vérifier si le mâle est encore présent sur ce site qui en a
déjà vu par le passé plusieurs disparaître en pleine période de
reproduction…
Vendredi 9 juillet :
premiers envols !
Ils nous
paraissaient prêts à le faire depuis deux ou trois jours mais c’est
seulement aujourd’hui que deux des jeunes élevés par ‘’02’’ et ‘’8Z’’ ont
pris leur premier envol, 56 jours après l’observation des tous premiers
nourrissages.
Peu après que la
femelle ‘’02’’ soit venue chercher sur le nid un poisson à moitié consommé,
c’est tout d’abord ‘’2D’’ qui s‘est élancé à midi pour aller la rejoindre et
se percher près d’elle dans le gros pin au tronc tortueux situé à environ 80 mètres sur la gauche de
l’aire.
C’est a à 16H20
que ‘’2B’’ l’a imité, s’élançant de l’extrémité basse de la branche jouxtant
la partie supérieure gauche du nid, et sur laquelle il était progressivement
descendu.
Après ce premier
vol, ces jeunes oiseaux ont réitéré l’expérience, revenant sur le nid et en
repartant plusieurs fois, tout en commençant à se percher avec assez peu
d’assurance dans les pins proches.
Leur belle taille
et quelques taches brunes qui sont maintenant visibles sur leurs flancs
quand ils ouvrent les ailes rendent de plus en plus crédible l’attribution
du sexe féminin à ces deux juvéniles ‘’2B’’ et ‘’2D’’.
Quand au
troisième, ‘’2C’’, plus petit et d’un blanc presque immaculé sur le ventre,
les flancs et sur la partie inférieure du dessous de l’aile, il se confirme
aussi qu’il s’agit probablement d’un oiseau de sexe masculin. Comme il
paraît également prêt pour un premier envol, nous espérons le voir très
rapidement évoluer dans les airs avec les autres membres de la famille…
En ces période de
pré-envol et d’envol, ‘’8Z’’ parait continuer à assurer avec constance
l’apport de proies. Les trois juvéniles sont la plupart du temps silencieux,
et on les a observés fréquemment ces derniers jours mangeant de temps en
temps seuls des poissons restés sur le nid. Cela n’empêche pas chacun des
deux adultes de leur donner encore par moments la becquée…
Suivis des yeux
par les juvéniles et peut-être à titre éducatif, ‘’02’’ et ‘’8Z’’ persistent
à apporter sur le nid de nombreuses branches, et même encore des touffes
d’herbe dont l’utilité peut paraître maintenant incertaine…
On a pu noter par
ailleurs ces derniers jours de nombreuses intrusions sur le site de
balbuzards étrangers, ce qui provoque à chaque fois une réaction très vive
de ‘’02‘’, qui arrive aussitôt sur le nid pour y pousser des cris stridents
en agitant frénétiquement les ailes. Quand il est présent, ‘’8Z’’ vient lui
prêter ‘’ailes fortes’’, se chargeant de raccompagner en vol le ou les
intrus hors de son territoire.
Sur l’étang, un
couple de foulques construit un nouveau nid assez loin en face de
l’observatoire au milieu des piquets, alors qu’un autre est fréquemment
observé en train de nourrir trois jeunes encore petits qui suivent les
adultes en pépiant vigoureusement.
Après la cane de
fuligule Milouin observée le 26 juin en compagnie de quelques canetons,
c’est une femelle de Fuligule Morillon qui évoluait récemment dans les
herbes devant l’observatoire, accompagnée de deux canetons nouveaux nés très
sombres.
Dimanche 11 juillet : quel
plaisir de voir les trois jeunes voler de concert !
Ca n’était pas
arrivé depuis l’année 2006, et compte tenu des tristes évènements survenus
l’an passé et en 2008, c’est avec soulagement que nous voyons maintenant
trois jeunes voler et évoluer
ensemble autour du nid visible de l’observatoire.
C’est en effet ce
jour vers 11H30 que ‘’2C’’ s’est élancé du nid pour son tout premier vol,
rejoignant ainsi les autres membres de sa famille dans leurs évolutions
aériennes.
Encore longtemps
approvisionnés en poissons sur le nid en principe principalement par ‘’8Z’’,
les trois jeunes vont d’abord progresser dans la maîtrise du vol, avant de
commencer à essayer eux-mêmes de pêcher.
Les
visiteurs venant à l’observatoire pourront donc continuer à les observer
jusqu’à ce qu’ils acquièrent leur autonomie totale, d’ici environ un mois à
un mois et demi. Ils quitteront alors le site, qui sera ensuite probablement
encore occupé et défendu un certain temps par les adultes, si l’on s’en
réfère à leurs dates supposées de départ des lieux les années précédentes…
Vendredi 16 juillet :
prise de contact avec l’onde …
Les trois jeunes
prennent de l’assurance dans leurs évolutions aériennes. Leurs vols au
dessus de l’étang durent plus longtemps et les emmènent parfois à plus
grande distance du nid.
L’appréciation de
la capacité de certaines branches ramifiées à les supporter laisse encore à
désirer et quelques ‘’perchages’’ sont encore un peu imprécis, mais ils se
posent déjà au sommet de deux ou trois gros piquets, en face de
l’observatoire.
Contrairement à
bon nombre de leurs congénères nés en forêt, ces trois jeunes oiseaux
bénéficient de la présence d’un étang sur leur lieu de naissance, ce qui
permet déjà à au moins deux d’entre eux d’assouvir leur attrait pour
l’élément liquide.
En effet, dès le
13 juillet, soit seulement quatre jours après son premier envol, ‘’2D’’
effectuait déjà plusieurs passages en rasant la surface de l’étang près de
la rive devant le nid, ponctuant ces vols de quelques arrêts pour se poser
dans l’eau, ailes écartées, et redécollant presqu’aussitôt face au vent.
Aujourd’hui c’est
‘’2B’’ qui nous a gratifié d’un spectacle identique en face de
l’observatoire, répétant plusieurs fois et avec plus de conviction ces
exercices qui font probablement office d’ablutions rafraîchissantes, mais
peut-être aussi déjà de simulacres de plongeons…
Quand à ‘’2C’’,
le dernier à avoir pris son
envol, il semble pour le moment surtout enclin à guetter
longuement sur le nid les apports de proies que ‘’8Z’’ continue à
effectuer avec constance…
Par ailleurs, il
a pu être vérifié que le mâle qui avait entrepris tardivement une
reproduction sur le nid du vieux chêne est toujours présent (bague orange
patte droite lue sans ambiguïté), et qu’il continue à approvisionner la
femelle en poissons. La cause de l’échec (dérangement prolongé en période de
très fortes chaleurs, prédation, etc…) constaté sur ce nid le 1er juillet,
soit environ quinze jours après l’observation des tous premiers nourrissages
de poussin (s), restera donc probablement indéterminée…
Vendredi 23 juillet :
toujours un pour crier…
A tour de rôle ou
de concert, les trois jeunes se font souvent entendre par de longues séries
de cris, manifestant ainsi leur insatiable appétit. ‘’8Z’’ continue pourtant
à apporter régulièrement des poissons mais à chaque fois, son apparition
déclenche un redoublement de ces cris et l’arrivée du commando d’affamés sur
le nid.
Rapidement l’un
d’eux s’approprie la proie, qu’il protège de ses ailes écartées, puis qu’il
commence à consommer, maîtrisant maintenant parfaitement la technique du
découpage et d’arrachage de morceaux de poisson pouvant être déglutis. En
final, c’est parfois la queue qu’il a du mal à maintenir pour la déchiqueter
et qu’il avale avec difficulté.
Assez passifs
bien que frustrés, les deux autres jeunes attendent souvent patiemment en
criant que le premier soit rassasié pour se nourrir à leur tour, du moins
quand la taille de la proie le permet…
Aucun d’eux à ce
jour ne paraît avoir déjà tenté de transporter un poisson dans un arbre pour
le manger seul, mais ça ne devrait plus tarder.
En plus de leurs
cris, ces trois jeunes oiseaux remplissent l’espace de leurs nombreuses
évolutions aériennes, car ils sont très actifs. Changeant souvent de
perchoir dans les arbres, ils utilisent aussi fréquemment les gros piquets
du milieu de l’étang pour se faire admirer.
Pour se baigner,
c’est souvent la technique d’un vol au ras de l’eau face au vent et ponctué
d’immersions successives qu’ils utilisent.
Quand il n’est
pas parti en expédition pour nourrir sa turbulente progéniture, le mâle
‘’8Z’’ se fait également souvent admirer, prenant un repos bien mérité ou se
séchant après un bain sur un de ses perchoirs favoris.
Quand à ‘’02’’,
si elle se fait un peu plus discrète, quelquefois perchée invisible dans la
zone arrière du nid, elle continue sa surveillance et ne faiblit pas dans
l’apport régulier de branches sur son aire…
Elle ne semble pas pour le moment participer ponctuellement à l’apport de
proies, comme le font parfois certaines femelles à se stade de la
reproduction.
La période est
donc actuellement particulièrement propice pour une visite à l’observatoire,
car le spectacle se renouvelle en permanence, et c’est un vrai plaisir que
de voir évoluer et progresser vers l’autonomie les trois magnifiques jeunes
élevés cette année par ce couple attachant.
Samedi 31 juillet : trois
jeunes en pleine progression !
Les trois
juvéniles élevés par ‘’02’’ et ‘’8Z’’ occupent toujours leur site de
naissance, mais ne sont pas visibles en permanence, car ils semblent commencer à
élargir progressivement le périmètre de leur zone de vie dont le centre
vital reste le nid.
Sans les voir, on
les entend parfois crier assez loin aux alentours de l’aire, sur laquelle
ils reviennent séparément ou ensemble dès que ‘’8Z’’ arrive pour y déposer
une proie.
Souvent, l’un
d’eux entreprend un vol prolongé qui l’emmène haut dans le ciel, ou le fait
disparaître sur les côtés ou au fond de l’étang, hors du champ de vision
disponible de l’observatoire.
Au cours de
ces
vols, peut-être par jeu ou par mimétisme avec ce que leur ont montré les
adultes, ils effectuent parfois des arabesques et quelques piqués,
n’hésitant pas également à simuler une attaque sur quelque rapace, corneille
ou héron passant dans le secteur.
Ils mangent
encore quelquefois sur le nid, mais la puissance de leur vol ainsi que leur
adresse à se percher leur permettent maintenant d’emporter le poisson et
d’aller le consommer dans un pin, ce qu’ils font de plus en plus souvent.
Si ce n’est déjà
fait, l’instinct ne devrait pas tarder à les inciter à partir en prospection
en Loire ou vers les étangs des alentours, seuls ou peut-être en
accompagnant ‘’8Z’’, pour commencer à s’initier aux plongeons et à la pêche…
Il est possible
aussi qu’ils aient commencé à le faire hors de notre présence sur place au
Ravoir, car on les voit souvent scruter avec beaucoup d’intérêt la surface
de l’eau, notamment quand ils sont perchés au sommet d’un piquet de l’étang…
La femelle ‘’02’’
continue à se faire très discrète, perchée la plupart du temps invisible,
mais elle se manifeste dès que des congénères étrangers pénètrent sur le
site, ce qui se produit assez fréquemment.
Aidée de ‘’8Z’’
quand il est présent lors de ces intrusions, elle prend son envol en criant
pour chasser le ou les intrus.
On peut
alors assister à un carrousel de cinq
ou six oiseaux en vol, car les jeunes apprentis à la défense d’un territoire
semblent parfois se mêler à ces joutes aériennes…
Mardi 3 août : attention les jeunes,
goupil rôde près des rives !
C'est en effet en
fin d'après-midi aujourd'hui que maître renard a été aperçu, sortant des
herbes épaisses bordant la rive de l'étang à l'aplomb du nid des balbuzards,
pour venir rôder un instant près de l'eau avant de retourner à couvert dans
le sous-bois.
Peu de temps
auparavant, ''2B'', ''2C'' et "2D" évoluaient ensemble
exactement dans le même secteur, se perchant sur les piquets de la zone, ou
se trempant avec une apparente insouciance tout près du bord dans l'eau peu
profonde…
Quand ils se
baignent, les adultes ''02'' et ''8Z'' paraissent le faire avec beaucoup de
prudence, car ils s'éloignent suffisamment de la rive et attendent un bon
moment, visiblement sur le qui-vive, avant de s'adonner à leurs ablutions.
Les jeunes
balbuzards, eux, le font rapidement et sans grande précaution apparente,
parfois tout près du bord…
Espérons
qu'un prédateur comme ce renard n'arrivera pas à profiter de leur
inexpérience pour les surprendre en pleine baignade avant qu'ils aient
acquis les réflexes de prudence nécessaires à leur survie…
Vendredi 6 août : 4 jeunes sur le
nid de ''02'' et ''8Z'' !
Déjà hier, nous
avions remarqué la présence d'un quatrième juvénile de l'année évoluant ou
se perchant aux alentours du nid visible de l'observatoire.
Aujourd'hui, il
s'est carrément intégré dans la fratrie des trois jeunes nés sur ce nid, en
venant les y rejoindre en fin d'après-midi pour y crier de concert avec eux
en attendant l'arrivée d'une proie. Apparemment très volontaire, il s'est
même permis plus tard de subtiliser ce qui restait du poisson à celui des
jeunes "légitimes" qui se l'était approprié et le consommait…
Lorsqu'il était
perché près du nid ou sur un piquet de l'étang, le code de la bague orange
qu'il porte sur la patte gauche a pu être lu à deux reprises. Il s'agit de "3F", né sur un nid de la forêt
d'Orléans situé à environ 13 kms de l'étang du Ravoir.
Ce jeune
balbuzard semble faire preuve de précocité, car il fait partie des tous
derniers nés sur la forêt et ne doit voler que depuis environ une quinzaine
de jours.
Il s'éloigne donc
déjà loin de son site de naissance et a même été observé aujourd'hui
effectuant dans le Ravoir ce qui s'apparente à un vrai plongeon
d'entraînement à la pêche, ce que pour leur part les jeunes de "02" et "8Z"
ne nous ont pas encore permis d'observer…
Apparemment,
l'intrusion de ce jeune congénère ne provoque pas de réaction
particulièrement agressive de la part des trois autres juvéniles. "8Z", qui
a déposé rapidement son poisson sur un espace du nid restant disponible au
milieu de toute cette jeune "tribu", n'a pas paru lui-même être importuné
par la présence de ce pique-assiette…
Quand à
"02", nous ne l'avons pas observée depuis plusieurs jours…
Mardi 10 août : "2B" le premier à
acquérir son autonomie ?
Poursuivant
ailleurs son périple d'exploration loin de son nid de naissance ou l'ayant
rejoint, le juvénile "3F" n'a plus été observé sur le
Ravoir après sa dernière visite du vendredi 6 août et depuis deux jours,
seuls deux jeunes paraissent présents pour animer l'espace devant
l'observatoire…
Observé encore
dans l'après-midi du dimanche 8 août, le jeune "2B" semble en effet
totalement absent du site depuis cette date, n'apparaissant plus même lors
des apports de poissons sur le nid.
Quatre semaines
après son premier envol, il a peut-être réussi une première pêche en Loire
ou dans un étang des environs, ce qui pourrait l'avoir incité à ne plus
revenir sur son lieu de naissance et à commencer sa vie de jeune balbuzard
indépendant…
"2C" et "2D" sont par contre très
présents et actifs, continuant ainsi à offrir aux visiteurs venant à
l'observatoire le spectacle de leurs nombreuses évolutions, et un fond
sonore de cris presque permanent…
Ils sont pourtant
visiblement très bien nourris, car la valse des poissons continue sur le
nid. Des observations répétées l'après-midi entre
15H00
et 19H00 montrent par
exemple que "8Z" apporte régulièrement au moins trois proies souvent belles
rien que dans cet espace de temps journalier.
C'est "2C" qui paraît toujours le plus
affamé et qui passe le plus de temps à attendre sur le nid l'arrivée d'un
nouveau poisson, tout en remplissant l'espace de cris aigus et répétés qu'il
continue d'ailleurs souvent à pousser lorsqu'il est en possession d'une
proie, et même parfois quand il vient de finir de la consommer…
Gros mangeur, il
est possible qu'il soit aussi encore un peu maladroit car aujourd'hui, nous
l'avons vu réapparaître serres vides sur le nid à peine dix minutes après
qu'il ait emporté une belle pièce pour aller la manger, caché par la
végétation dans un pin situé dans la zone arrière du nid. Elle aura fait le
bonheur de quelque corneille, renard ou sanglier, et heureusement, "8Z"
assure…
Entre deux
parties de pêche et quand il ne chasse pas un intrus, le valeureux mâle se
repose perché dans un arbre, et s'adonne souvent à des bains réparateurs…
Courage "8Z", tes jeunes vont bientôt tous savoir pêcher par eux-mêmes !
De plus en plus
libérée de ses fonctions protectrices mais toujours présente, "02" abandonne
parfois son perchoir favori invisible pour venir apporter sur le nid un
poisson entamé ou une branche, s'adonner elle aussi à un bain
rafraichissant, et bien sûr participer avec "8Z" à la défense de leur
territoire…
Dimanche 15 août : ‘’8Z’’
moins sollicité pour aller pêcher…
Après ‘’2B’’ que
nous n’avons plus observé sur le site du Ravoir à partir du 9 août inclus,
le jeune ‘’2D’’ semble à son tour s’être éloigné de son lieu de naissance.
Depuis vendredi 13 en effet, seul le troisième jeune ‘’2C’’ à été visible au
cours de nos visites prolongées effectuées les après-midi de ces trois
derniers jours.
Il passe beaucoup
de temps perché sur la branche coudée située sur la gauche du nid vu de
l’observatoire, à attendre les poissons que ‘’8Z’’ continue à lui apporter
avec constance. Etant donc apparemment maintenant le seul de la fratrie à
profiter encore de ces apports de proies, il crie moins souvent et présente
parfois une gorge bien volumineuse, signe d’un copieux précédent repas…
Quelquefois, il attend même longuement avant de commencer à consommer le
poisson en sa possession. Il devrait donc prendre lui aussi prochainement
son indépendance en bonne forme physique…
A ce moment,
‘’8Z’’ n’en aura peut-être pas pour autant terminé pour cette année avec son
rôle de pourvoyeur de proies, car il semble toujours l’assurer pour ‘’02’’
qui continue elle aussi à le solliciter de ses cris, parfois avec beaucoup
d’insistance…
Aujourd’hui par
exemple, alors qu’elle était perchée en milieu d’après-midi au sommet d’un
gros piquet sous une pluie battante, elle s’est mise à crier quand le mâle
est arrivé avec un poisson partiellement consommé. Peut-être encore très
dévouée à sa progéniture, elle a laissé ‘’2C’’ la devancer pour venir sur le
nid et s’approprier encore cette nouvelle proie…
Vendredi 20 août : à quand
l’émancipation, ‘’2C’’ ?
Les visiteurs qui
viennent à l’observatoire peuvent encore admirer les évolutions et la beauté
d’un jeune balbuzard né cette année, car ‘’2C’’ prolonge sa présence sur
l’étang du Ravoir.
Ayant pris son
premier envol depuis maintenant presque six semaines, on ne peut dire s’il a
déjà essayé de pêcher de façon infructueuse jusqu’à maintenant, ou s’il
préfère encore la solution de facilité qui consiste à attendre, parfois
longuement, les proies que lui apporte toujours ‘’8Z’’.
Il passe ainsi
beaucoup de temps sur le nid ou sur la branche coudée qui le jouxte en
criant par intermittence.
Il faut dire que
grâce à la constance du mâle, il semble bien nourri… On le voit parfois,
gorge gonflée, somnoler sur sa branche avec un reste de poisson maintenu
sous une serre, et attendre que la faim revienne pour finir de le consommer.
Bien souvent
après un repas, il s’adonne à un bain rafraîchissant, visite différents
perchoirs pour se sécher, s’exerce à chasser quelque corneille, buse ou
héron, puis revient crier à nouveau sur, ou près du nid. La belle vie avant
l’indépendance…
Entre deux
apports de proies, ‘’8Z’’ se repose, perché fréquemment maintenant sur une
branche morte d’un chêne bordant la rive droite au fond de l’étang, se
baigne également de temps en temps, mais passe aussi beaucoup de temps à
éloigner des congénères étrangers s’approchant à son goût trop près de son
nid. On le voit alors prendre son envol et évoluer haut près de l’intrus, en
poussant les cris courts et aigus qui paraissent spécifiques à ces
circonstances.
Fréquentes, ces
intrusions n’ont pourtant pas incité ‘’02’’ à se manifester pendant notre
présence ces deux derniers jours…
Lundi 23 août : ‘’8Z’’
devrait pouvoir maintenant récupérer…
Comme ‘’2B’’ et
‘’2D’’ avant lui, le jeune ‘’2C’’ paraît s’être brusquement éloigné
de son lieu de naissance pour prendre son autonomie.
Depuis samedi 21
après-midi inclus, on ne l’a plus entendu crier et il est resté invisible
lors de nos visites prolongées, même lorsque ‘’8Z’’ est venu se percher ce
jour là avec un poisson partiellement consommé sur la branche coudée située
juste à côté du nid.
Il reste
maintenant à ces trois jeunes oiseaux à passer sans encombre la période
critique suivant l’émancipation et au cours de laquelle ils vont
entreprendre leur premier voyage
vers des lieux de villégiature parfois éloignés (Espagne, Portugal, zones
occidentales de l’Afrique tropicale, etc.).
S’ils survivent à
un taux de mortalité élevé chez les jeunes balbuzards (estimé aux alentours
de 50% la première année…), ce
n’est au mieux sauf exception que dans deux, et plus généralement dans trois
ou quatre ans que nous pouvons espérer les revoir. Ils auront alors atteint
leur maturité sexuelle et comme la plupart des survivants, ils reviendront
essayer à leur tour de se reproduire dans la région qui les a vus naître
(phénomène appelé philo patrie).
Suite à cet
apparent départ du dernier des juvéniles qu’il a élevé cette année avec
‘’02’’, le valeureux ‘’8Z’’ semble s’être retrouvé d’un coup seul sur son
site de reproduction, car la femelle ne donne plus signe de présence depuis
plusieurs jours. Comme cela semble être le cas pour d’autres de ses
congénères ayant niché en forêt domaniale d’Orléans, elle a peut-être
commencé à s’éloigner de son aire et entrepris le voyage qui l’emmènera vers
les lieux où elle passe la période de repos hivernal.
Ayant
probablement pour la première fois cette année élevé trois jeunes (voir
rubriques 2007 à 2009), 8Z’’ devrait maintenant mettre à profit cette fin de
saison pour reprendre des forces et se constituer de bonnes réserves avant
un départ en migration qui, si l’on s’en réfère aux années précédentes, ne
devrait pas se situer pour lui avant mi-septembre.
En faisant preuve
d’un peu de patience, les visiteurs venant à l’observatoire devraient donc
pouvoir l’admirer encore quelques temps, surveillant son territoire à partir
de l’un de ses perchoirs favoris, prenant parfois un bain près d’une rive de
l’étang, ou arrivant d’une expédition de pêche avec un poisson destiné cette
fois à être consommé entièrement pour son propre compte…
Dimanche 29 août :
infatigable, ‘’8Z’’ transporte du bois…
Alors que la
saison de reproduction 2010 vient à peine de se terminer pour lui avec
l’émancipation des trois jeunes qu’il a élevés avec ‘’02’’, et au lieu de
goûter à un repos total bien
mérité avant un prochain départ en migration, ‘’8Z’’ paraît déjà préparer la
saison 2011…
On le voit en
effet apporter bon nombre de belles branches sur son nid un peu mis à mal
par les allées et venues des turbulents trois jeunes quand ils venaient
encore y chercher et s’y disputer les proies qu’il leur apportait. Avec
beaucoup de conviction, il déplace et arrange ces branches pour colmater les
brèches laissées sur les bords du nid par celles qui avaient chuté.
Il n’en néglige
pas pour autant la nécessité de bien se préparer à son prochain voyage, que
l’on peut supposer au long cours, car il a souvent la gorge bien gonflée,
signe de repas copieux.
Vidé en totalité
en décembre 2009 pour exploitation piscicole, l’étang du Ravoir lui offre à
nouveau en cette fin de saison l’opportunité de pêcher sur place. C’est
ainsi que certains des visiteurs venus ce jour à l’observatoire ont pu le
voir effectuer quelques belles séances de vol stationnaire, ponctuées en
final d’un plongeon récompensé de la prise d’un poisson de taille plutôt
modeste. Il est allé le consommer sur un perchoir masqué à la vue dans la
zone située à l’arrière du nid.
On peut remarquer
également quand il vole qu’il lui manque depuis peu la huitième rémige
primaire sur chaque aile (la troisième en partant de l’extrémité). Attendra
t’il que ces deux grandes plumes soient suffisamment repoussées pour partir
en migration au maximum de ses capacités de vol ?
Lundi 30
août : ‘’02’’réapparaît…
Alors que nous ne
l’avions plus observée depuis plus de dix jours, la femelle ‘’02’’ est
réapparue aujourd’hui vers 18H15, sortant de la végétation pour venir crier
sur le nid, alors qu’au même moment le mâle a été aperçu allant se percher
quelque part dans cette zone en retrait de la rive, invisible.
Peut-être après
avoir consommé un poisson, il est venu plus tard raser l’eau en volant pour
se laver les serres, puis est retourné se percher, à nouveau invisible.
Pendant tout ce
temps et jusque tard en soirée, la femelle a continué à crier, après être
venue se percher sur la branche coudée jouxtant le nid…
Cette
réapparition de ‘’02’’ confirme qu’en fin de saison, une apparente absence
des adultes de leur site de reproduction, même prolongée, ne signifie pas
qu’ils ont déjà entrepris leur migration vers leurs lieux d’hivernage...
Dimanche 5 septembre :
‘’8Z’’ surveille son nid remis à neuf…
Après y avoir
encore apporté quelques nouvelles branches ces derniers jours, c’est en
effet un nid bien rénové que ‘’8Z’’ laissera quand il partira prochainement
vers ses quartiers d’hiver.
Il n’est pas sûr que les
intempéries hivernales lui permettent de le retrouver en si bon état à son
retour (espéré) en 2011…
En attendant de
devoir le quitter, il continue à défendre ce nid auquel il paraît si attaché
en éloignant tout intrus qui s’en approche de trop près. Ce fut notamment le
cas ce jour vers 17H30 quand il est apparu pour en chasser un individu non
bagué qui avait osé venir s’y poser. Cet oiseau n’était pourtant qu’un
juvénile de l’année, caractérisé par les liserés clairs bien visibles
bordant les plumes sombres de son plumage…
La veille, par
contre, il était visiblement absent en fin d’après-midi quand un mâle
adulte, également non bagué, s’est posé sur la branche coudée qui jouxte le
nid. Après s’être déplacé dans le gros pin au tronc tordu situé sur la
gauche du nid vu de l’observatoire, ce congénère opportuniste à
presqu’aussitôt plongé directement dans l’étang pour y attraper un petit
poisson, qu’il a ensuite consommé très rapidement, perché dans le même
arbre. Peut-être en halte migratoire, cet oiseau inconnu a effectué deux
nouveaux plongeons infructueux avant de disparaître vers la droite de
l’observatoire.
Après sa
‘’réapparition’’ du 30 août, la femelle ‘’02’’ s’est bien montrée jusqu’au 2
septembre inclus, sollicitant même encore parfois de ses cris ‘’8Z’’ pour
qu’il lui apporte une proie… Il ne donnait apparemment pas suite à ces
dernières sollicitations, ce qui a peut-être incité ‘’02’’ à repartir, car
elle ne donne à nouveau plus signe de présence depuis trois jours…
Mardi 14 septembre : ‘’8Z’’ présent en
dilettante…
‘’8Z’’ continue à
tenir son nid sous surveillance, mais semble le faire depuis quelques jours
avec un peu moins d’assiduité. Ses
apparitions nous ont en effet paru moins régulières, et ses absences parfois
bien longues…
Il est peut-être
satisfait de l’état de rénovation dans lequel il a amené son nid car nous ne
l’avons pas vu y apporter récemment de nouvelles branches. Peut-être est-il
aussi moins enclin à le faire à l’approche de son départ en migration, ou à
cause de l’absence apparente de la femelle ‘’02’’…
Celle-ci a en
effet peut-être quitté maintenant définitivement les lieux, car nous ne
l’avons plus revue depuis le 2 septembre…
En cette fin de
saison, il faut donc être patient, ou chanceux, pour observer encore un
balbuzard sur l’étang, mais d’autres oiseaux continuent à lui donner vie.
Son niveau ayant
été un peu abaissé pour favoriser la prospérité de certaines plantes
aquatiques rares (information ONF), il semble en effet plus attractif pour
quelques hérons et aigrettes garzettes qui viennent y trouver leur
nourriture.
Depuis quelques
temps, cette baisse de niveau retient également une petite bande de
chevaliers aboyeurs qui passent d’une rive à l’autre pour se nourrir en
poussant des ‘’coups de sifflet’’ sonores et décidés.
On note également la présence
de quelques chevaliers guignette qui déambulent avec agilité sur les bords
de l’étang en dodelinant de l’arrière train.
Les foulques, toujours
promptes à se quereller, paraissent également plus nombreuses. Elles
côtoient quelques fuligules milouins
qui se reposent dans la journée au milieu des piquets.
De temps en
temps, c’est un faucon hobereau qui passe en flèche en rasant l’eau, puis
mange en vol la libellule attrapée par une brusque volte-face.
Et
n’oublions pas le splendide martin-pêcheur qui s’annonce par un cri aigu et
vient quelquefois se poster sur un des piquets situés juste devant
l’observatoire, poste duquel il peut plonger avec force pour capturer un
petit poisson…
Mardi 21 septembre :
à quand le départ ‘’8Z’’ ?
Ces derniers jours, le mâle ‘’8Z’’ a paru plus présent
sur l’étang du Ravoir. Nous avons pu en effet l’observer fréquemment et
longuement, soit perché juste à proximité de son nid, soit en station sur un
de ses perchoirs favoris.
Parmi ces perchoirs, il utilise assidument celui
constitué par la branche morte d’un chêne situé loin en face de
l’observatoire et bordant la rive droite de l’étang. A partir de cet affût,
il attend patiemment une opportunité pour attraper le malheureux poisson qui
s’aventure dans cette zone où l’eau peu profonde est dépourvue de piquet.
Cette façon de se nourrir lui permet peut-être de
dépenser un minimum de l’énergie qu’il
semble accumuler avant son départ en migration automnale.
A l’instar des années précédentes, ce départ s’avère
pour lui d’ores et déjà tardif. Rappelons qu’en 2006, il avait encore été
observé en forêt d’Orléans le 4 octobre…
Lundi 27 septembre :
‘’8Z’’ est-il parti ?
Encore observé
longuement le 24 septembre en milieu de journée perché sur un piquet de
l’étang puis près de son nid, le mâle ‘’8Z’’ brille par une absence
apparente depuis cette date.
En effet, et au
cours de plusieurs visites effectuées à différents moments de la journée ces
trois derniers jours, la silhouette familière du bel oiseau n’est plus
apparue sur aucun de ses perchoirs favoris visibles de l’observatoire.
Seules, des
corneilles ont été vues stationnant fréquemment en sentinelles sur son nid.
Comme il nous a déjà habitués à des absences apparemment prolongées en cette
fin de saison, attendons encore quelques jours pour considérer son départ en
migration automnale comme effectif…
Samedi 2 octobre : fin de saison
2010…
Le 28 septembre, un balbuzard
était perché en début d’après-midi dans le dernier chêne visible bordant la
rive droite de l’étang du Ravoir, à environ 500 mètres en face de
l’observatoire. Vers 14H00, il a plongé directement de son affût,
disparaissant ensuite vers la gauche de l’étang en emportant le poisson
qu’il venait d’attraper.
Aujourd’hui 2
octobre, un balbuzard était encore perché vers 16H30 dans le même arbre. Il
a également disparu peu après vers la gauche de l’étang, sans que l’on ait
pu discerner cette fois si son plongeon a été couronné de succès…
Il s’agissait
probablement du même individu, car bien que faits à grande distance, les
clichés du balbuzard présent le 28 septembre photographié en vol et ceux de
celui observé ce jour
photographié sur son perchoir montrent à chaque fois que l’oiseau n’est pas
bagué et qu’il présente une échancrure vers le milieu de la queue, due à
l’absence ou à la repousse encore partielle d’une ou deux rectrices.
Ce n’était donc
pas ‘’8Z’’ mais peut-être un congénère de passage en halte migratoire, ou le
mâle d’un nid proche encore présent lui aussi très tardivement…
Quand à ‘’8Z’’,
sa dernière observation date toujours du 24 septembre. On peut donc supposer
qu’il a enfin entrepris le voyage qui va l’emmener vers des lieux propices à
un séjour hivernal.
Suite au départ
probable de cet oiseau emblématique, c’est avec un peu de mélancolie que
nous allons clore cette rubrique pour l’année 2010.
Mélancolie atténuée par la
mémoire que nous garderons du magnifique spectacle offert par ‘’02’’ et
‘’8Z’’ tout au long de leur troisième saison de reproduction effectuée en
commun et cette fois totalement menée à bien jusqu’à l’émancipation de trois
magnifiques jeunes…
Puissent-ils
survivre et revenir nous gratifier d’une réussite identique en 2011…
Le nombre
d’internautes consultant cette rubrique et manifestant de ce fait un intérêt
à suivre la vie des balbuzards de l’étang du Ravoir a été cette année en
augmentation notable.
Qu’ils en soient
remerciés et n’hésitent pas à venir encore plus nombreux l’an prochain à
l’observatoire pour admirer en réel ces superbes rapaces.
A bientôt donc pour une nouvelle saison 2011.